Le mois de juin correspond
traditionnellement chez KPMG à l’ouverture des pourparlers de la négociation
annuelle obligatoire (NAO) qui porte, entre autres, sur les augmentations de
salaire (Pour le soleil, on va essayer de voir ce qu'on peut faire...).
Les documents transmis par la
direction lors d’un premier RDV (le 24 mai), font apparaitre les augmentations
moyennes suivantes :
· Non
cadres : de 2.11 % à 2.93 % (supérieures à la décision unilatérale de
la direction pour 12/13). Pour rappel : 1 % d’augmentation générale et de
0 à 1 % pour les augmentations individuelles.
· Cadres :
de 0.80 % à 4.58 %. Pour rappel : pas d’augmentation générale pour les
cadres (malgré les demandes répétées de la CFDT).
Cette constatation réjouissante nous laisse, malgré tout,
un peu perplexes. En effet, les remontées des salariés viennent contredire les
chiffres communiqués par la direction.
Nous avons besoin de votre aide pour affiner nos
observations. Pouvez-vous nous communiquer, vos :
· Coefficient
· qualification
· ancienneté
· % d’augmentation en 2012
· Paris ou Province
Si vous le souhaitez, vous pouvez
également vérifier où se situe votre
rémunération par rapport à la moyenne et la médiane de votre catégorie. Il vous suffit pour cela de nous préciser votre
salaire annuel 2012 (brut imposable fiche de paie de décembre 2012) dans votre
réponse pour que nous vous donnions l’info.
Il est évident que nous garantissons la totale confidentialité
sur les éléments que vous voudrez bien nous confier.
Nous vous remercions par avance
de l’aide que vous voudrez bien nous apporter. Notre prochain RDV est prévu le
21 juin.
A très bientôt !
Bien cordialement et merci encore !
Demandez également notre bulletin d’information CFDT KPMG
d’avril 2013 par la même occasion !
Comment procéder :
Envoyer un mail à isabelle.liber@gmail.com via votre
boite personnelle.
Bonjour,
RépondreSupprimerIl faudrait que les salariés se rendent compte de l'importance de travail qui est fait par la CFDT chez KPMG !
J'ai eu la chance de la trouver dans un moment où les choses étaient très, très difficiles pour moi. L’écoute, le soutien et les conseils ont été précieux pour m'aider à sortir d'un tunnel dont je ne voyais pas l'issue.
On sait à quel point tout est compliqué chez nous. Je n'étais pas hostile, mais complètement indifférente vis à vis des syndicats, sans doute trop occupée à travailler. Et puis, à quoi ça sert les syndicats ? Nous bloquer dans les transports, nous empêcher de bosser ! Tout allait vraiment très bien pour moi : pas besoin d’eux !
J’ai eu le bonheur de me retrouver enceinte. A mon retour de congé maternité, tout a basculé, je n’avais plus réellement de dossiers. On m’a fait comprendre qu’il vaudrait mieux chercher du travail ailleurs ... Il n’y avait plus de place pour moi chez KPMG. Raconter toutes les étapes par lesquelles je suis passée serait trop long et toujours douloureux. Je n’avais pas non plus les moyens de quitter mon emploi. Une secrétaire me voyant au bout du rouleau m’a dit « tu devrais appeler la CFDT ». C’est ce que j’ai fait. J’ai enfin pu parler, tout expliquer ouvertement, sans tabou. Bon sang, quelle bouffée d’oxygène ! Vous m’avez aidée à reprendre confiance en moi et à rebondir. Je me suis rendu compte que nous avions chez nous des gens courageux, honnêtes et engagés auprès des salariés et surtout très dévoués et complètement désintéressés.
Du coup, j'ai adhéré à la CFDT, c'était tout simplement évident. La prochaine étape sera sans doute ma candidature à l’élection des délégués du personnel. Je veux rendre aux autres ce qui m’a été donné, car sans vous, qui sait où je serai aujourd'hui !
J'espère les salariés comprendront que nous devons être solidaires entre nous et qu'ils rejoindront notre belle bannière CFDT. J’espère aussi que mon témoignage les incitera à réfléchir : personne n’est à l’abri.
Je se ne suis pas un cas isolé. Venez donc vous raconter sur ce blog ! Ça tellement de bien de ne plus se sentir seule !
Sophie
Malheureusement, de très nombreux salariés ne voient l'intérêt de se syndiquer (ni des syndicats en général d'ailleurs) jusqu'au jour où....ils sont touchés personnellement par un soucis dans leur travail, avec la hierarchie ou avec leur employeur. Les cabinets comptables sont souvent composés de salariés - peut être par effet de miroir avec certains dirigeants d'entreprise qu'ils cotoyent - qui ont une mauvaise image des syndicats. Terrain hostile?
RépondreSupprimerSauf que les " salariés " ne sont pas des patrons ! Ils restent la valeur d'ajustement dans une entreprise où les salaires représentent le poste le plus important du compte de résultat. :)
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